De l’importance de la lumière…
Dominique a brillamment réussi des concours et part étudier loin de son foyer. Ses parents lui offre une chambre en résidence étudiante. On lui attribue un studio dans lequel le soleil ne rentre jamais. Au fil des jours, Dominique se sent de plus en plus fatigué(e), déprimé(e). Au bout de quelques mois, Dominique s’apprête à renoncer à ses études brillantes. Pourquoi ?
A cause du manque de lumière de sa chambre. C’est tout.
Dans cette histoire vraie, Dominique a eu de la chance : ses parents ont réagi à temps et ont demandé qu’on lui attribue une autre chambre, très ensoleillée celle-là. Dominique a retrouvé son énergie et sa joie de vivre et a continué ses études sans aucun problème.
Est-ce une exception ? Je ne crois pas. Nous sommes tous plus ou moins sensible à la lumière et au manque de lumière mais je suis persuadée que nous avons, tous, besoin de lumière naturelle.
Une autre anecdote : Priscilla est Française, elle fait son service militaire en Pologne dans le cadre d’une coopération. Là-bas, l’hiver est plus long, la nuit plus vite arrivée sur une plus longue période. Priscilla déprime comme jamais. Et pourtant, dans son pays d’origine, cela ne lui était jamais arrivé.
Au printemps, Priscilla découvre avec surprise que ses amis Polonais utilisaient tous une lampe spéciale, une lampe de luminothérapie, pour compenser la perte de lumière naturelle.
Dans un livre de David Servan-Schreiber, qui lui aussi fait beaucoup l’apologie de la luminothérapie, une anecdote met en scène un monsieur à qui tout réussissait jusqu’au jour où de soudaines attaques de panique le surprennent régulièrement. Peu à peu, la fatigue s’installe, il n’en peut plus, il songe à se suicider. Puis on lui parle de simulateur d’aube, ces réveils-lampes qui s’allument progressivement avant l’heure du réveil pour simuler le soleil qui se lève. Et là : miracle : l’homme redevient heureux peu à peu, sa fatigue s’estompe. Il reprend goût à la vie.
La conclusion de tout cela est la suivante : le bonheur dépend parfois aussi de phénomènes chimiques dans nos cerveaux qui nous échappent. L’une de ses composantes est notre sensibilité à la lumière. Si vous le pouvez, exposez-vous régulièrement à la lumière du jour. Sinon, renseignez-vous sur les lampes de luminothérapie et les simulateurs d’aube. Et si vous devez changer d’appartement ou de maison, faites attention à la luminosité de votre futur habitat.
Sur ce, je vous laisse, je vais aller me promener pour profiter un peu de la lumière du jour…
Amicalement,
Joy